Liberté. Un mot fort de sens…et d’interprétations. Car de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, on attribue une foule d’interprétations et de définitions à cette idée. J’ai eu l’idée de ce texte en entendant un jeune libéral dire, lors d’une entrevue lors d’un reportage, que la liberté était l’une des valeurs de son parti (PLQ). S’agissait-il de la même liberté que celle que je conçois et désire ? Que non !
Mon but ici n’est pas d’affirmer que mon interprétation de la liberté est la seule valable. Je souhaite exposer la liberté humaine, comparativement à la liberté du commerce et du capital que l’on nous montre à longueur de journée.
Premièrement, nos deux visions de la liberté sont carrément incompatibles; une liberté «de gauche» ne pouvant pas s’accorder avec une liberté «de droite». En tant qu’anarchiste, je suis anti-capitaliste. Je suis donc opposée à une liberté pour le marché, au détriment d’une liberté pour les êtres humains. Parce que comme tout le monde le sait, dans notre système actuel, les biens et le capital traversent aisément les frontières…mais pas les humains. Donc est-ce qu’une liberté réservée à l’argent est une liberté pour les humains ? Je crois que poser la question c’est y répondre. Un bon exemple de ça: les réunions pour décider de la « liberté » pour le capital se déroulent toujours derrière des portes closes et des flics de l’anti-émeute armés jusqu’aux dents ! Si il y aurait une véritable liberté pour les hommes, les femmes et les enfants, il n’y aurait pas de prison pour enfermer les immigrants et immigrantes. Les réfugié(e)s politiques ne seraient pas refusé(e)s. Il n’y aurait pas de certificats de sécurité.
En fait, je crois qu’une véritable liberté ne pourra être compatible tant et aussi longtemps que les États-nations subsisteront. Car ceux-ci empêchent une réelle liberté de circulation. Cet aspect sera traité dans la seconde partie de ce texte.
P.S. Est-ce que quelqu’un(e) connaît un synonyme pour liberté ?